Canada

Période : du 2 au 16 août 1998.

Organisation : vol sec + location de voiture + nuits en motels trouvés sur place.

Parcours : Montréal, Québec, Charlevoix, Saguenay, Bas Saint Laurent, Cantons de l'est, Ottawa, Ouatenais, Montréal.

Transport : British Airways Paris - Londres - Montréal et Montréal - Londres - Paris.

Canada est un bien grand mot ; notre visite s'est limitée au Québec. Ce pays est tellement immense qu'on ne peut en quinze jours que se limiter à une petite partie. J'avoue ; le Québec ne me laissera pas un souvenir impérissable : ça ce dit pas, je sais. Pourquoi ? Ce n'est pas à cause de ses habitants, nos cousins canadiens, qui sont en général très accueillants. Ce sont les paysages, qui ne nous ont pas emballés. Peut-être parce que nous avons visité cette contrée en été, et qu'elle est plus belle en hiver, lorsque la neige la recouvre. Peut-être aussi parce que finalement, cela ressemble beaucoup à notre région d'origine, les Vosges, et que le dépaysement n'a pas opéré. Il faut reconnaître aussi que l'entrée des villes est souvent une succession de zones commerciales, très laides, comme on peut d'ailleurs en trouver partout en France. Un patrimoine artistique et architectural limité ; c'est normal, c'est un pays jeune. Des grandes forêts, des lacs, en pagaille ; cela fait sans doute le plaisir de beaucoup... pas trop le nôtre, qui sommes plutôt urbains. Voilà, une impression mitigée, et que si un Québécois, par hasard, me lit, il n'en soit pas vexé, je préfère être franc et de toute manière, je rencontre largement plus de Français qui rentrent de son pays enthousiasmés. 

Dimanche 2 août 1998 : nous partons vers midi pour Roissy. Beaucoup de monde ce jour de grand départ. Enregistrement sans problème et décollage pour Londres à l'heure. Transit à Londres de deux heures. Mais lorsque l'avion quitte le tarmac, il s'arrête et retourne à sa place de parking. Mauvais signe. Effectivement, une panne nous immobilise plus de deux heures. A 450 dans un avion, l'attente est longue. L'état de ce Boeing 747 de la BA laisse supposer qu'il a déjà un certain nombre d'heures de vol. Enfin, nous décollons. Bien sûr, nous arrivons plus tardivement à Montréal où, deuxième surprise de la BA, il manque un bagage, la poussette d'Armance. Formalités de déclaration de perte, puis formalités de retrait de la voiture de location, il est plus de 23h00. Armance tient toujours la forme, malgré le nombre d'heures sans sommeil. Nous nous engageons sur les autoroutes montréalaises, à la recherche d'un motel pour passer la nuit. Après de nombreux kilomètres d'errance dans la nuit (!), nous finissons par traverser le Saint Laurent, où enfin nous apercevons un motel salvateur. Nous ne serons pas trop regardant, il doit s'agir d'un motel de passe, mais bon...

Lundi 3 août 1998: réveil à 5h30, à cause du décalage horaire bien sûr. Nous déjeunons dans une ce ces brasseries typiquement nord américaines que l'on trouve le long des highways. Un petit déjeuner bien copieux, comme nous les aimons, avec œuf, bacon, pommes de terre, pain, jus d'orange, café (imbuvable). Premiers contacts avec les autochtones et leur drôle d'accent !!! Bien sûr, ils n'en pensent pas moins ! Nous devons rester dans la région de Montréal pour récupérer notre poussette, restée sans doute à Londres. Nous enfournons nos bagages et décidons donc de faire une excursion dans les Laurentides, la région qui se trouve au Nord de Montréal. Nous retraversons donc le Saint Laurent, découvrant le panorama sur la ville. Quelques tours au centre la font ressembler à une ville typiquement américaine. Nous traversons de longues banlieues sans beaucoup d'intérêt et arrivons enfin dans des régions plus verdoyantes, vallonnées. Nous passons prêt de pistes de ski; en hiver, tout doit être sous la neige ici. Mais il ne s'agit pas de grandes pistes, bien sûr. Le paysage nous fait penser un peu aux Vosges. Quelques villages étape : Sainte Agathe des monts, Morin Heights, Saint Adophe d'Howard. Le temps est au beau. Le midi, nous mangeons à la terrasse d'un restaurant dans un petit village, très agréable. Cette première journée nous indique que nous allons faire beaucoup de route durant ces deux semaines de vacances, les distances étant très longues. Le soir, nous rentrons sur Montréal. La circulation est très dense dans les banlieues. Nous avons du mal à localiser un motel repris dans notre guide. Heureusement, il y a de la place. La voiture étant stationnée, nous préférons prendre le métro pour nous rendre vers le centre. Nous découvrons en premier le quartier des affaires, avec ses tours. Puis, nous nous dirigeons vers la rive du Saint Laurent et le vieux Montréal. L'endroit est très agréable, avec ses maisons anciennes, ses boutiques et ses restaurants. Le long du port, il y a une promenade, avec une foule assez importante qui se promène. Nous mangeons dans une sorte de cafétéria sur le port. Rien d'exceptionnel mais l'endroit est agréable ; des musiciens, des badauds, l'ambiance est bon enfant. Nous marchons pour retrouver le métro dans le quartier des affaires et retournons au Motel. Dans la soirée, un livreur de british Airways nous ramène notre poussette.

Mardi 4 août 1998 : nous quittons Montréal en descendant le long du Saint Laurent, en direction de Trois Rivières et Québec. La région est assez industrielle, le paysage sans beaucoup d'intérêt. Nous arrivons à Trois Rivières en début d'après midi. Cette petite ville a un quartier ancien fort charmant. Nous en faisons assez rapidement le tour car ce n'est quand même pas bien grand. Puis, nous allons dans la ville nouvelle, pour magasiner et boire un coca à une terrasse. Nous reprenons la route ensuite pour Québec. Nous y arrivons en fin d'après-midi, évidemment lorsque la circulation est à son comble. Nous galérons quelques peu pour rejoindre le quartier nord, dans lequel nous pour trouver un motel. Enfin, nous y arrivons. Tenu par un Français sympathique.