Côte Est

 

 

Période : du 29 avril au 8 mai 1994.

Organisation : vol sec et auberges de jeunesse.

Parcours : Boston, Washington, Philadelphie, Chicago.

Transport : Northwest pour Paris-Boston, Northwest pour Boston-Washington, Train pour Washington - Philadelphie, United pour Philadelphie - Chicago, Northwest pour Chicago - Boston - Paris.

rédaction : juillet 98

Vendredi 29 avril : arrivée à Boston, premier tour de ville.

Départ à 9 heures pour Roissy. Envol à 13h30avec la Northwest pour Boston. Le voyage se passe sans problème. Arrivée à Boston à 20h00, heure de paris, soit 14h00. Comme toujours aux Etats-Unis, les formalités de police sont longues. Je prends une navette puis le métro. J'arrive à l'auberge de jeunesse vers 16h00, vieille bâtisse. On me donne un lit dans une chambre en comprenant cinq. Vieillot et pas terrible, mais bon, à 80 francs la nuit, on ne peut pas demander un palace. Départ à pied pour le centre ville. Boston se révèle une ville sympathique ; américaine bien sûr, par les nombreuses tours en son centre, mais aussi pas un ensemble de bâtiments plus anciens, datant des siècles précédents, ce qui est quand même plus rare aux USA quand Europe.

boston.jpg (52441 octets)
Le downtown de Boston

J'aime beaucoup les contrastes architecturaux entre les églises ou les bâtiments civils du 18ème siècle, les premiers buildings du début du 20ème et les tours post-modernes des années 80 et 90. Une ambiance assez décontractée règne dans la ville. Des terrasses et des gens attablés, des joggers, des badauds qui se promènent, pas trop de stress. On ressent dans cette ville l'ambiance caractéristique des métropoles américaines de la côte est.

Vers 18 heures, je vais prés du Quincy market, centre animé de Boston, proche de l'océan, ancien bâtiment de marché reconverti en galerie de restaurant, pour y manger du homard, dans un restaurant recommandé par le Routard. Très bon mais cher. Je déguste.Je reprends le métro vers le musée des beaux arts, pour une première visite rapide ; il y a effectivement nocturne. Découverte des impressionnistes : une tonne ! superbe. Je reverrai tout cela en détail. Retour vers 21h00 à l'auberge. Douche et au lit, avec le décalage horaire et la marche, je suis lessivé.

Samedi 30 avril : visite de Boston.

Lever dès 7h00, je déjeune dans un Dunkin Donut quelconque, ces restaurants de bouffe rapide, sucrée et grasse, qui font de l'Amérique une civilisation d'obèses…. Bon, cela présente l'avantage d'être nourrissant et bon marché. Je décide un tour de ville en trolley, genre de plan touristico-beauf, mais paraît-il, intéressant. Je galère pour trouver ce fameux trolley. Enfin, j'embarque, cela s'avère long, lent… En plus, je ne comprends pas grand chose aux commentaires de l'étudiant de service chargé du boulot de commentateur… Enfin, je redécouvre quand même le centre ville, sous un beau soleil de printemps. Je ne suis pas trop déçu. Je descends au centre et prends le métro pour Cambridge, la célèbre ville universitaire avec le MIT et l'université de Harvard. Quartier sympathique, avec des restaurants, des boutiques, ambiance estudiantine. Je passe sur le campus et me rends au Fogg art museum, avec une belle collection allant des primitifs italiens à l'impressionnisme et l'art moderne. Belle sélection comme on a plaisir à les voir !

Je mange à Cambridge et repars à pied vers Boston, jusqu'au fleuve séparant les deux villes. De là, une très belle vue sur le centre de Boston. Je prends le métro pour me rendre de nouveau au musée des beaux arts, que je vais cette fois ci visiter en détail. J'y reste donc plusieurs heures, crevé mais content. Devant le musée, une personne à oublié un appareil photo. Je le prends, il me sert depuis dans de nombreux voyages. J'ai toujours un peu mal pour la personne qui l'a oublié ! Retour vers l'auberge, où je me repose un peu, puis départ vers le centre pour profiter de la soirée. Il fait beau, c'est samedi soir, beaucoup de monde dans les rues, ambiance détendue de fête et beaucoup d'insouciance, c'est très agréable. Je mange au Quincy market un fish and rice bien gras, debout à un comptoir. Tout le monde mange dans cette halle couverte. Fin de ma ballade, retour à l'auberge, douche et au lit.

Dimanche 1er mai : Départ pour Washington.

Lever à 7h30, je range mes affaires, l'avion pour Washington n'est que l'après midi. Je dois donc m'occuper jusque là. Je décide donc une nouvelle ballade vers le centre par un parcours que je n'avais pas encore emprunté : nouvel aperçu sur la ville. Je rencontre une manifestation interminable de jeunes, sans doute étudiants, plutôt joyeux. Pourquoi défilent-ils, cela restera un mystère. Coup de fil en France pour prendre et donner des nouvelles. J'ai trente ans aujourd'hui ! Je prends le métro jusqu'au musée Isabella Stewart Gardner, sorte de palais vénitien que s'est fait construire sur mesure cette riche héritière morte en 1924. Collection très classique, mais tout de même somptueuse. Rembrandt, Mantegna, Van Dick, etc… Avant de partir à l'aéroport, je me restaure d'un classique hamburger…

Une heure de retard pour le vol Boston-Washington avec la Northwest, j'arrive à Washington à 18h30. Galère pour retrouver mon sac, c'est un peu le foutoir. Métro (long trajet) puis marche pour rejoindre l'auberge de jeunesse. On me propose un lit dans une chambre de 10… Bon, cela ne s'arrange pas pour l'intimité. Mais je ne suis pas là pour jouer au difficile. Il est plus de 20h00, je quitte l'auberge pour me diriger vers le Mall, le centre de Washington. Je connais déjà Washington ; j'y ai passé deux jours en 1986, lorsque je suis venu travaillé aux USA pour la période d'été. Grandes artères rectilignes et perpendiculaires. Personne dans les rues à cette heure, sauf quelques SDF. Sachant que Washington est une des villes les plus dangereuses des USA, je suis assez moyennement rassuré. Plus j'avance, plus c'est sinistre. Mais je tiens vraiment à aller jusqu'au Mall, question de symbole ! J'arrive donc au Capitole vers 21h30. Je suis dans l'axe : au loin, le mémorial de Washington. J'aime les symboles. C'est le jour de mes trente ans. Retour rapide à l'auberge, douche et dodo.

Lundi 2 mai : Les musées de Washington.

Lever à 7h30, je déjeune à l'auberge. Puis je repars à pied vers le Mall, mais cette fois-ci, je me dirige vers le mémorial de Washington : Obélisque d'une hauteur de 180 mètres, je monte à son sommet. De là, vue superbe sur la ville, la maison blanche, le Capitole, le mémorial de Lincoln.

A dix heures, je suis devant la National Gallery, ou je vais rester 4 heures complètes, pour une re-visite de ce musée magnifique, sans doute un des plus beaux des USA. La collection couvre toutes les époques, des primitifs italiens aux Modernes, plus de l'art contemporain américain. Je mange, comme j'aime le faire, à la cafétéria du musée, un poulet riz sans âme… J'aime manger dans les cafetarias de musées. L'endroit est souvent agréable, reposant, les prix honnètes. La nourriture n'est bien sûr pas toujours terrible… J'achète le catalogue, qui doit peser une tonne. Avec tous les musées que je vais voir durant ce voyage, et donc les catalogues que je vais acheter, je serai obligé d'acheter un nouveau sac. Et surtout obligé de porter ce poids de bouquins !

ngalery.jpg (42411 octets)
Le patio intérieur de la National Gallery

Il est 14h00, je sens que je vais commencer à fatiguer; Je traverse le Mall pour me rendre au Hirshhorn Museum. Des sculptures (Giacometti, Picasso, Matisse, Zadkine, Degas), de la peinture contemporaine et moderne. De beaux E. Hopper. Je commence à être vraiment fatigué mais je trouve encore la ressource pour faire deux musées : je suis bien là pour ca ! Je visite donc le National Museum of African Art (avec des sculptures du Benin) et le musée Freer consacré à l'art asiatique. Il faut bien reconnaître que je commence à ne plus rien voir. Je rentre donc à l'auberge (avec mon catalogue d'une tonne) et me repose un peu. Je repars ensuite vers Georgetown en métro. Quartier vivant de restaurant, galeries, boutiques, je suis cependant un peu déçu. Je n'y trouve pas l'animation attendue. Je me dirige donc à pied vers Dupont Square, autre quartier de restaurants puis retour à l'auberge, douche et dodo.

Mardi 3 mai : Suite de la visite de Washington.

Lever à 7h00, je pars pour la gare de Union Station où j'achète mon billet de train puis je prends le métro jusqu'à la Phillips collection. Collection éblouissante d'impressionnistes, je n'arrive pas à me remettre des superlatifs sur les collections américaines. Le déjeuner à l'auberge des pécheurs, chef d'œuvre du musée, est là, devant moi. Je l'ignorais totalement. Ce sont là les surprises qui excitent mon goût de l'art. J'avais vu la toile à l'exposition Renoir, au Grand Palais, dans les années 80. Je quitte le musée pour un autre, la Corcoran collection, une autre superbe collection privée de Washington. Fermé le mardi, les boules… Bon, je me console en me disant que je reviendrai bien ici un jour.

Me voici donc parti vers le musée d'art américain. J'en profite pour visiter, dans le même bâtiment la National Portrait gallery. De ces deux musées, je suis heureux de ma visite. Bien sûr, je n'aime pas tout mais la peinture des paysages américains est belle, malgré mes à priori. La peinture du 18ème siècle manque de maturité mais celle du 19ème siècle est beaucoup plus aboutie. De plus, elle est d'une grande fraîcheur, avec une certaine naïveté. Elle correspond à la découverte du nouveau monde, l'avancée vers l'ouest, vierge de toute présence humaine ou presque, pure. La galerie des portraits est aussi assez intéressante. Je vais terminer par le musée des femmes, dont la collection m'inspire moins. Je recherche la peinture d'une artiste polonaise établie à Paris que nous avions rencontré dans l'avion pour notre voyage à New York. Je ne la trouve que dans le catalogue du musée.Je sature de musées, j'arrête là pour Washington. Je prends le métro pour me rendre au cimetière d'Arlington, grand cimetière militaire, où je fais une pose devant la tombe de Kennedy, où brûle perpétuellement une flamme. Evidemment, beaucoup de monde autour de cette tombe.

vietmemo.jpg (38661 octets)
Le mémorial des vétérans du Vietnam

Très longue marche pour rejoindre le Mall : je traverse le fleuve Potomac, m'arrête au mémorial de Lincoln et visite également le mémorial des vétérans du Vietnam. Je dois avouer que l'endroit est émouvant. Simple mur de granit en forme de V sur lequel sont gravés près de 60000 noms de soldats victimes de la guerre. Beaucoup de recueillement et d'émotion dans la foule qui visite le monument. Je commence à vraiment ressentir la fatigue de cette journée très chargée. Un Roy Rogers sur le retour. Je rentre à l'auberge, j'écris quelques cartes, douche et dodo.

 

Mercredi 4 mai : Départ pour Philadelphie et visite de la ville.

Lever à 6h00. Je pars pour la gare de Union Station, magnifique gare restaurée, une des plus belles du monde, dit-on. A 7h30, je prends le train pour Philadelphie. La distance ne nécessite pas un trajet en avion, et le train revient quand même un peu moins cher. Je traverse donc beaucoup de villes, la côte est très urbanisée. Je passe prés de Baltimore. Les banlieues que je traverse avec le train font un peu peur à voir. Cela sent souvent le ghetto noir. Beaucoup de bâtiments délabrés, de squats, d'usines désaffectées. En plus avec un temps de pluie. Cette vision de l'Amérique n'est pas la plus engageante. Je repense aux noirs américains avec qui je travaillait en 1986 à Océan City. Ils vivaient dans ces ghettos et venaient travailler pour quelques dollars dans les restaurants des stations balnéaires, où on les affectaient aux tâches les plus ingrates. Le fond de la poubelle, le système libéral dans toute sa splendeur, avec son lot de laisser pour compte. L'Amérique dans sa vérité crue, telle que je ne me l'imaginais pas dans mes rêves d'adolescent.

J'arrive à Philadelphie à 9h30. Métro pour me rendre à l'auberge de jeunesse, que je trouve tout de suite. Je m'en inquiétais sans raison. Malheureusement fermée jusqu'à 16h30. J'y dépose mon sac et par à pied pour le centre ville et le musée. Philadephie est bien une ville américaine. Le contraste des vieux immeubles et premiers gratte-ciel avec les tours post-modernes. Mais il se dégage une ambiance qui me plaît.

Je marche pour atteindre enfin le musée des Beaux Arts. Enorme déception, la collection impressionniste n'est pas visible. Fermé depuis plusieurs mois pour travaux, le département doit rouvrir….le 6 mai, c'est à dire deux jours après. J'ai envie de hurler. Bon, le reste des collections calmera ma rage. Collection du moyen âge, et aussi beaucoup de modernes. Picasso, Matisse, Brancusi, Magritte, et du Ready made de Marcel Duchamp. Je repars moins déçu. Sur le retour, je passe par le musée Rodin, une des plus belles collections outre-atlantique. Bourgeois de Calais, Porte de l'Enfer, Adam et Eve, les grands classiques sont tous là.

philadel.jpg (22426 octets)
Le downtown de Philadelphie

Enfin, de nouveau au centre, visite du musée de l'académie des Beaux Arts, sans aucun intérêt. Je rentre à l'auberge pour me débarbouiller et me reposer, après une petite pause bière à 3$50 (cher !).A l'auberge, on me propose un lit dans une piaule qui en compte 20 ! De mieux en mieux pour l'intimité. De plus, lits superposés. Bon, je fais avec, je n'ai de toute manière pas le choix. Le temps est à la pluie. Je pars vers le downtown, la partie plus ancienne de Philadephie, plus à taille humaine également. Pas bien grand, le downtown. J'en fais assez vite le tour. Je trouve un pub sympa, où je mange un sandwich poulet fromage passé au grille pain, spécialité de la ville. Je me ballade encore un peu vers le port puis je rentre à l'auberge. douche et dodo.

Jeudi 5 mai : Départ pour Chicago et première visite de la ville.

Lever à 6h30, la cohabitation avec autant de monde ne prête pas à la grasse matinée. Je déjeune "Au bon pain" puis je prends le train jusqu'à l'aéroport. Au loin, je vois les tours de Philadelphie qui s'éloignent. Cette image me reste. Je repense aussi au film Philadelphia, avec Tom Hanks et une musique de Bruce Springsteen, sur le thème du SIDA, que j'ai vu ultérieurement à ce voyage. Il m'avait bien replongé dans l'ambiance de la ville. J'arrive bien en avance, comme d'habitude. Je prends un Boeing de la UNITED pour le trajet qui me mènera à Chicago. Dans l'avion, j'ai comme voisine une américaine de Seattle, parlant très bien le Français, ayant été fille au pair en France dans les années 70. Maintenant, une Business Women. Excellente discussion, sur les arts, les vins, la France. Arrivée deux heures plus tard à Chicago, dans le O'Hare International Air Port, ultramoderne. Je prends le train jusqu'au centre, puis me dirige vers la YMCA, que je localise difficilement sur le plan. Longue marche, chargé comme un mulet, avec tous mes catalogues achetés au fur et à mesure de la visite des musées. Pourvu qu'il y ai de la place…

J'arrive enfin, en nage. Il y a bien sûr une station de métro toute proche, je ne l'avait pas vue. Une chambre individuelle, vieillotte, comme tout le bâtiment, petite, mais ok. Cela me changera du dortoir de 20. Je pars immédiatement pour le Arts Institute. Encore une fois, je vais être obligé de m'extasier. Tout y est, avec une collection énorme d'impressionnistes. L'Ile de la Grande Jatte de Seurat trône à l'entrée. Une agréable surprise : Un VanGogh que j'ai reproduit, Chemin de fer à Vétheuil, je crois. Mon regard se pose dessus par hasard, cela fait toujours un petit choc de voir un original qu'on a reproduit. Le reste est digne d'intérêt : peinture du 15ème au 18ème siècle, une surprenante collection de miniatures d'intérieurs (chambres, salons, etc…). La Grèce et Rome, moins intéressant.

chicagov.jpg (54559 octets)

Building du centre de Chicago

Après le musée, je pars pour une ballade architecturale. Alors, là, c'est la joie totale. Je savais qu'en venant à Chicago, j'étais dans la capitale de l'architecture. Et ici, c'est vraiment tout ce que j'aime. L'architecture du building de la fin du 19ème siècle jusqu'à nos jours, avec le meilleur et le plus novateur. New York compte peut-être plus de gratte-ciel que Chicago, mais c'est à Chicago que chaque nouveau style est né, New York se contentant de copier. Des immeubles les plus anciens (vers 1890) à la Sears Tower, la tour la plus élevée du monde (443 m - (détrônée depuis peu pas les Petronas Tower de Kuala Lumpur, que j'ai pu voir en 1997), c'est une ballade fantastique.

Je monte en haut de la Sears Tower, pour découvrir le panorama. Je repars à pied vers l'auberge, il pleut, il fait froid, je mange en route. Arrivé à la YMCA, douche et dodo.

Vendredi 6 mai : ballade architecturale dans Chicago.

Lever 8h00, presque tardif ! Il fait beau et frais. Déjeuner et départ pour une nouvelle et grande ballade architecturale. Je sillonne tout le centre de Chicago à pied, m'arrêtant sur les immeubles intéressants. Je prends beaucoup de photos, bien sûr. Vers quinze heures, je suis sur la baie, ma ballade est terminée. Que vais-je faire jusqu'au soir ? Musée bien sûr. Le Field Museum, ethnographique, est juste à côté. Art indien et mexicain. Visite ultra rapide car cela ferme à 16h00. Je trouve à la boutique une petite poterie indienne qui trouvera tout à fait sa place sur l'étagère des souvenirs de voyage.

chicagoj.jpg (27539 octets)
Le lac Michigan à Chicago

 Je vais ensuite à l'aquarium.Bien que peu féru de ce genre d'endroit, j'avoue que celui-ci est très impressionnant. C'est un des plus grands du monde. Un bassin vitré avec des pingouins me fait beaucoup rire. On peut voir leur déplacement sous l'eau, très comique. Vers 18h00, je repars vers l'auberge, ce qui me fait encore une fois retraverser toute la ville. J'aurai ce jour là fait un nombre impressionnant de kilomètres. Je me repose un peu puis repars vers un quartier du nord, animé, avec restaurants, où je me restaure. Puis auberge, douche et dodo.

Samedi 7 mai : départ de chicago et retour pour la France.

Lever 8h00, c'est le jour du départ. Je n'aime pas trop lorsque l'avion décolle dans l'après midi. Le matin est une phase d'attente, j'ai la tête un peu ailleurs et ne peu vraiment profiter de mon temps. Il fait en plus un temps pourri. Je me ballade donc d'une galerie commerciale à une autre. Vers 12h00, je prends le métro pour l'aéroport. Boeing de la Northwest pour Boston. Deux heures d'attente pour le vol transatlantique en DC10, toujours de la Northwest. Arrivée à Paris le matin du 8 mai.

Fin de mon voyage sur la côte est.