Mugla

Ville à l'intérieur des terres. Ne présente pas d'intérêt touristique, ce qui fait que les touristes en sont absents, ce qui est, pour conclure, bien agréable ! Mugla fut une étape d'un soir tout à fait plaisante. Une ambiance provinciale, pas trop de circulation, quelques terrasses de cafés et restaurants pour une soirée cool ! Et le raki sur le balcon de notre hôtel pour terminer la soirée, Armance dormant dans la petite chambre adjacente à la nôtre.

Denizli

Ville de l'intérieur, étape pour Pamukkale. Importante, active, laborieuse, encombrée, elle n'est pas une étape plaisante en soi. Mais pour qui veut voir une cité turque qui se préoccupe d'autre chose que de tourisme.

Pamukkale


Les vasques de Pammukale

Connue pour ses sources thermales et surtout pour ses vasques naturelles formant un paysage unique le long de la colline. Comment massacrer un site ? Voici ce qui résume Pamukkale. Sources surexploitées par les hôtels, urbanisme anarchique, destruction de l'environnement... Au moins, à ce jour, on ne peut plus barboter dans les vasques, ce qui préserve le peu qui reste. Bon, c'est tout de même à voir, surtout qu'il y a également le site antique à visiter.

Oludeniz

Magnifique plage entourée de montagne avec un lagon. Le site est vraiment beau. L'exploitation touristique est impressionnante. Heureusement, les hôtels construits devant la plage ne dépassent pas un étage, ce qui sauve un peu le site... Hôtels club pour voyagistes, restaurants cafétérias, bars bruyants, le tableau n'est vraiment pas engageant. Heureusement, fin mai, nous trouvâmes une chambre dans un petit hôtel fleuri et une belle piscine, rien que pour nous. Objectivement, en été, cela doit être monstrueux....Le pire est que nous verrons bien pire que Oludeniz !


La plage d'Oludeniz

Fethiye

Petite ville dont seul le port semble présenter un intérêt (mineur)

Kaya


Le village abandonné de Kaya

Ancien village grec abandonné par ses habitants en 1922, lors de l'indépendance de la Turquie. Il ne reste des maisons que les murs. La ballade dans le village est empreinte de mélancolie. A voir.

Kalkan

Petit port de pêche, qui eu sans doute beaucoup de charme. La aussi, encore une fois, et malheureusement, le tourisme destructeur a fait une grande partie de son oeuvre.


Le village de Kalkan

Kas


Le village de Kas

Petit port également, bien sûr complètement tourné vers le tourisme, mais qui semble vivre également d'autres activités, ce qui lui retire son côté complètement artificiel. Nous y avons passé deux nuits, profitant des agréables restaurants, des terrasses. Nous avons largement préféré à Kalkan. Mais nous étions en mai... Qu'en est-il en été ?!

Demre

C'est la petite ville où se trouve le site archéologique de Myra et l'église Saint Nicolas (celle du Père Noël !). Petite ville agricole, sans prétention touristique majeure (hormis aux abords des sites), comme nous les aimons bien, car finalement très authentique. Déjeuner sur la place centrale d'un döner shebab. On est surpris dans cette région par le nombre considérable de cultures sous serre (tomate principalement). Des hectares de serres, comme dans la région d'Almeria, en Espagne.

Kemer

Concentration de touristes, on passe

Antalya

Ville de taille importante, une des plus grandes de Turquie, moderne, bruyante, active (bonjour la circulation...). Nombreuses avenues avec des immeubles cubiques. Seul la vieille ville présente un véritable intérêt, avec ses vieilles maisons, dont beaucoup étaient à l'abandon, mais maintenant en cours de restauration. Nous avons dormi dans une pension de la vieille ville, c'est le plus agréable, je crois. Nombreux restaurants, à forte vocation touristique ou plus populaires, commerces, petit port sympa avec terrasses de café le surplombant, plages à proximité, un très beau musée (à visiter absolument pour ses statues de Perge et ses sarcophages) : la ville est une étape somme toute pas désagréable.


Le port d'Antalya, au pied de la vieille ville

Sidé

Dommage de terminer mon énumération par Sidé. Sans doute, il y a quelques dizaines d'années, un charmant petit port de pêche, blotti contre ses ruines romaines. Aujourd'hui, c'est l'EPOUVANTE. De l'ensemble de mes voyages, je n'ai pas vu pire. Des kilomètres d'hôtels club sans âme, un irrespect complet de l'environnement, un développement totalement anarchique. Le village de Sidé n'est qu'une galerie commerciale de boutiques de cuir, de fringues, de bijoux. Les restaurants sont des cantines améliorées et des cafétérias. Tout est indiqué en DM, en livre sterling. Mais ce qui est scandaleux, c'est que les quelques malheureuses ruines du centre sont investies par les cafés et les restaurants, qui n'hésitent même pas à planter leur enseigne sur un mur construit il y a 2000 ans ! Sauf si vous êtes ethnologue, évitez Sidé, fuyez ! Heureusement que la Turquie propose bien d'autres choses que cela, sinon, je n'y remettrais jamais les pieds. Et pourtant, des millions de gens (surtout des allemands visiblement) ne connaissent que cela de la Turquie... quel gâchis. Les Turcs, ici, donnent ce qu'on leur demande, du soleil pas cher. Tout l'argent drainé ici doit sans doute profiter principalement à quelques promoteurs et politiciens corrompus. Ce n'est sans doute pas un modèle de développement qui tiendra sur le long terme.

Le port de Sidé (ne surtout pas regarder le reste...)

Pour se remettre de Sidé, une vue de la côte turque de l'ancienne Lycie.