La mosquée d'Iznik
Je serai bref sur Istanbul. Cette ville tient une place particulière dans notre découverte de la Turquie. Nous sommes arrivés d'Istanbul par le train (1987) , après 40 heures d'un voyage pénible mais enrichissant au départ de Salzburg. Des couchettes réservées pour la première nuit qui n'existaient pas dans le train. Une traversée poussive de la Yougoslavie. Les banlieues de Belgrade ne nous portèrent pas à y faire une étape, comme prévu initialement. Une mini-intoxication alimentaire pour Sibylle à cause d'une 'saloperie' mangée dans le train, ce qui n'arrange rien. Traversée de la Bulgarie et contrôles de frontières lourds : nous sommes en 1987, le communisme pur et dur à l'est vit ces derniers mois. Deuxième nuit en couchette (heureusement...), payées au prix fort en dollars. Et une lente, lente progression vers Istanbul. Un voyage mémorable, qui laisse bien sûr maintenant un souvenir fort.
L'arrivée par la gare de l'occident fut un véritable moment de bonheur. La découverte de la ville grouillante, trépidante, aux lueurs du soleil couchant sur le Bosphore. Je n'ai plus une image assez claire d'Istanbul, sur les lieux précis à visiter, pour en faire un descriptif détaillé. La mosquée Sainte Sophie, le musée Topkapi, le bazar, etc... D'autres sites que le mien seront plus précis sur Istanbul.
Nous quittâmes la ville par le train, en direction de Thessalonique, pour un voyage de 24 heures, ce qui fut une petite épopée aussi...mais la c'est une autre histoire qui commence ! (voir Grèce)
La mosquée d'Iznik
Petite ville calme et agréable, située au bord d'un très beau lac. On y découvre quelques mosquées anciennes et quelques vestiges romains et byzantins. Il y fait bon passer une soirée, profitant des restaurants le long du lac. La ville fut le centre de céramique le plus réputé de Turquie, et de renommée mondiale.
Le mausolée vert
Grande ville à forte activité commerciale, assez riche et trépidante. Elle présente quelques centres d'intérêt et c'est une étape agréable. A voir : la mosquée verte et le mausolée vert, un grand marché. La ville possède également des sources thermales chaudes et on peut en profiter dans les hôtels de Cekirge, dans la banlieue de Bursa (très agréable). Dominant la ville, la montagne (le mont Uludag), culminant à 2500 m. Belle route pour monter à la station de ski (sans intérêt).
maisons traditionnelles dans un village près de Bursa
Le port de Canakkale
Petite ville agréable, surtout autour du port, avec ses terrasses et ses restaurants. Étape pour qui veut traverser le détroit des Dardanelles et découvrir les champs de batailles et les cimetières sur la presqu'île. Des ferries permettent de passer le détroit. Le vent souffle très fort. Pour l'anecdote, notre petite fille en a fait la malheureuse expérience puisque le lendemain, nous fument obligés de l'emmener à l'hôpital de Canakkale, elle avait une otite purulente. Le système de santé est bien sûr beaucoup plus rustique qu'en France, mais par deux fois où nous avons eu besoin de voir des médecins en Turquie pour Armance, cela s'est bien passé (diagnostics, soins et médicaments). Je ne saurais dire plus en cas de gros pépin.
Les Dardanelles
Cimetière sur la péninsule des Dardanelles
La guerre des Dardanelles : on ne situe pas bien généralement. Quelque part dans les Balkans... Une grande presqu'île et un détroit qui donne l'accès à Istanbul et toute la mer noire. Un endroit hautement stratégique. Durant la première guerre mondiale, des combats violents y eurent lieu, faisant des dizaines de milliers de morts, de toutes nationalités. C'est un lieu de recueillement, avec de nombreux cimetières (Français, anglais, australiens, turcs, etc...). Le paysage est très beau et calme et on a du mal à imaginer qu'il s'y déroula de terribles batailles.
Le port d'Assos
Charmant petit port entre Canakkale et Pergame, en face de l'île de Lesbos. Ici, le site a été préservé du tourisme outrancier et il n'y a que des maisons traditionnelles en pierre. Il ne faut pas s'imaginer que l'on y rencontre que des Turcs, au contraire, mais c'est une satisfaction de ne pas être agressé par ses lotissements hideux qui couvrent l'ensemble des collines avoisinantes des villes touristiques.
La ville est intéressante bien sûr pour les vestiges impressionnants qui l'entourent. Elle ne fut pas désagréable pour y passer une soirée, avec quelques petits restaurants en terrasse sur la place principale. Beaucoup de circulation tout de même. En complément des sites, voir également la cours rouge, ancien temple converti en église byzantine et maintenant ruinée.
Petit port touristique et agréable, où l'on peut faire étape. Il est nécessaire de faire un détour pour s'y rendre, par rapport à la grand route d'Izmir. Le parcours pittoresque commence bien sûr a être urbanisé. Pas de "criques idylliques", comme l'indique une ancienne version du guide du routard... C'est foule.
Point de départ et d'arrivée de quelques uns de nos vols, nous n'avons pas mis les pieds à Izmir. Les encombrements de sa banlieue et les zones HLM dissuadent de la visiter.
Petite ville étape pour la visite de Éphèse, sans intérêt particulier.
Aucun intérêt. Le tourisme concentrationnaire, qui détruit le charme de la ville.
Le port de Bodrum
Port de plaisance au charme certain. Très très touristique mais il s'agit dans l'ensemble, au centre du moins, d'une ville de maisons blanches et non d'immeubles. Ambiance balnéaire, restaurants, boutiques, jolies goélettes amarrées au port et une petite citadelle qui domine le tout. La péninsule de Bodrum est par contre extrêmement urbanisée, et encore une fois, on ne peut que constater un gâchis certain.
Le port de Marmaris
Présente une grande analogie avec Bodrum, mais ville semble-t-il plus importante. Un port assez fourni de magnifiques goélettes de bois vernis, comme on trouve généralement en Turquie. Boutiques et restaurants le long du port et en ville. Circulation intense et problèmes de stationnement mais il serait dommage de ne pas la visiter. C'est aussi le port d'embarcation pour Rhodes. La péninsule de Marmaris, longue d'une centaine de kilomètres, vaut encore le coup d'être parcourue car pas trop urbanisée, mais pour combien de temps encore ? Les travaux d'élargissement de la route que nous avons rencontré laissent supposer que cette situation ne durera pas longtemps. Vue depuis la péninsule sur l'Île de Symi, que nous avions visité lorsque nous étions allé à Rhodes.