Espagne
Andalousie (partie ouest)

 

Période : du 12 juin au 19 juin 1999.

Organisation : vol sec + location de voiture.

Parcours : Malaga, Gibraltar, Cadix, Séville, Malaga.

Transport : AOM pour Paris-Malaga-Paris.

Pour ce premier voyage en Andalousie, nous avions décidé de partir au mois de juin puisqu'il s'agit d'une saison agréable dans le bassin méditerranéen, sans la foule des mois d'été. Nous comptions visiter pour la troisième fois consécutive la Turquie, mais la situation politique de ce pays en ce printemps 1999 avec le procès du chef du PKK et les risques d'attentats latents nous y ont fait renoncé (Nous retournerons en Turquie l'année suivante, au mois de juin, dans la partie sud- méditerranéenne, vers Antalya).

Arrivée à Malaga, Marbella et Ronda

Samedi 12 juin 1999 : Départ à 3h30 pour Orly. C'est un vol charter pour Malaga. Évidemment, ce n'est pas l'enregistrement d'un vol régulier… Quelques petits problèmes d'organisation pour l'embarquement sur un vol AOM, avec une heure de retard. Le vol se passe bien. Deux heures après, nous sommes à Malaga. Récupération des bagages, retrait d'argent et prise en charge de la voiture. Nous prenons la route de Marbella, sur la Costa del Sol. Succession de villes très touristiques, comme l'Espagne a pu en bâtir dans les années 70. Aucun intérêt. Nous nous arrêtons quand même à Marbella pour voir à quoi ressemble cette ville si connue. Plus aérée que les autres, avec des espaces verts, c'est un lieu de villégiature tout de même très touristique, avec ses rangées d'immeubles modernes. La plage est belle, sans plus, le sable étant grisâtre. Nous quittons la ville après quelques courses et nous arrêtons pour pique-niquer dans les hauteurs de Marbella avec une belle vue sur la mer.

Nous reprenons la route pour Ronda, ville à une petite centaine de kilomètres de là. A notre arrivée, nous cherchons rapidement un hôtel. Cela sera une petite pension, simple mais très propre. La chaleur est assez écrasante et il n'y a personne dans les rues car c'est l'heure de la sieste.

Nous visitons la ville ; de beaux bâtiments, datant du 16ème ou 17ème siècle. La ville est perchée sur une colline avec en son milieu, une profonde faille qu'enjambe un pont. Des petites rues étroites partent de part et d'autres de l'axe principal avec des maisons blanches et de nombreuses églises dispersées de ci de là. De cette ville, émane un certain charme. Peu de véhicules la traversent, les rues du centre étant piétonnières. Après avoir visiter les endroits les plus notables, nous nous arrêtons dans un parc public, où Armance peut jouer sur les balançoires installées. Sur le chemin de l'hôtel, nous nous arrêtons dans un restaurant où nous testons notre premier menu del diaz, méthode économique pour se nourrir à moindre frais, avec un menu de trois plats et une boisson. Nous sommes les premiers pour le repas du soir. Les Andalous mangent beaucoup plus tard. Nous rentrons nous coucher; Armance tombe de sommeil. La ville commence seulement à s'animer.

Ronda

La faille de Ronda

Gibraltar, Cadix

Dimanche 13 juin 1999 : Après un petit déjeuner au bar du coin, nous quittons Ronda. L'objectif de la journée est de rejoindre la côte méditerranéenne en direction de Gibraltar. Pour cela, nous empruntons une très belle route de montagne, avec de somptueux paysages et de petits villages blancs blottis dans les collines. Nous effectuons de nombreux arrêts pour profiter de ces paysages. Le matin, la température est encore bonne. Le soleil brille mais quelques brumes et nuages assombrissent un peu le ciel, la mer n'étant pas très loin. Nous rejoignons enfin la côte vers midi, à quelques kilomètres de Gibraltar. Je souhaite faire une étape près de cette ville. Cela me rappellera d'anciens souvenirs, quand nous y avions embarqué en 1970 pour le Maroc, avec mes parents. Je retrouve le fameux rocher et le parking de stationnement où j'étais photographié avec ma mère 29 ans plus tôt (j'avais 6 ans). Nous décidons de profiter de la mer et de la plage. Armance, toujours très téméraire (!), hésite beaucoup à tremper ses pieds dans l'eau. Nous allons ensuite déjeuner dans la petite ville toute proche, qui ne présente pas beaucoup d'intérêt. Au loin, les cargos qui passent le détroit. Nous reprenons la voiture, direction Tarifa, petite ville toute blanche qui se trouve sur la côte atlantique. En chemin, nous dominons le détroit. Nous ne passons pas par Algerisas, qui ne présente aussi aucun intérêt. Nous avons une belle vue sur les côtes du Maroc. Également, d'immenses champs d'éoliennes : la région est très ventée. Tarifa est une ville en bord de mer, toute blanche et jolie. Mais Armance dort sur la banquette arrière et nous ne voulons pas lui imposer un arrêt supplémentaire. Nous nous satisfaisons donc d'un tour de ville en voiture.

Puis nous reprenons la route vers Cadix, qui sera notre étape du soir. La route jusqu'à Cadix présente peu d'intérêt. La ville de Cadix est une étroite bande de terre, couverte d'immeubles modernes. La vieille ville se trouve au bout, sur une presqu'île. Nous nous repérons avec difficulté, surtout pour trouver une place de stationnement. La ville est piétonnière, comme de nombreuses autres cités espagnoles. Je pars à la recherche d'un hôtel et trouve une petite pension, avec une chambre simple, au dernier étage. Une terrasse nous donne la vue sur les toits de Cadix.

cathédrale de Cadix

La cathédrale de Cadix

C'est très agréable, surtout pour prendre l'apéritif du soir. La propreté des hôtels est tout à fait notable. Nous partons ensuite en ballade dans les petites ruelles de Cadix. La ville est particulièrement agréable. Les maisons sont assez hautes, toujours décorées de moulures en façade, avec des patios frais derrière la porte d'entrée. Bien sûr, ici, de nombreuses églises également. Nous passons sur la place de la cathédrale, assez massive, puis nous nous rendons au bout de la ville, où il y a un grand jardin public. C'est très agréable, surtout pour prendre l'apéritif du soir. La propreté des hôtels est tout à fait notable. Nous partons ensuite en ballade dans les petites ruelles de Cadix. La ville est particulièrement agréable.

Les maisons sont assez hautes, toujours décorées de moulures en façade, avec des patios frais derrière la porte d'entrée. Bien sûr, ici, de nombreuses églises également. Nous passons sur la place de la cathédrale, assez massive, puis nous rendons au bout de la ville, où il y a un grand jardin public. C'est l'occasion pour Armance de jouer un peu. Retour à l'hôtel, profitant des petites ruelles étroites et bien agréables. Nous allons manger ensuite sur la place de l'hôtel de ville, dans un restaurant assez touristique mais bien agréable, car en terrasse et avec la petite fraîcheur du soir. Retour à l'hôtel, où nous couchons Armance et allons savourer notre "cocktail" du soir, en fait un alcool anisé proche du pastis. Nous aurions préféré un ouzo ou un raki mais cela n'est pas le pays. La ville se réveille.

Région de Cadix

Lundi 14 juin 1999 : petit déjeuner dans un bar, en terrasse, bien agréable. Nous prenons la voiture pour visiter la région proche de Cadix. D'abord, nous filons à El Puerto de Santa Maria, ville portuaire. Visite des rues principales, l'église , une petite forteresse et l'arène. Nous quittons cette ville pour la côte, ayant décidé de profiter un peu de la plage. Nous nous arrêtons dans une petite station balnéaire où la plage est jolie. Déjeuner de tapas dans un petit restaurant .Puis nous allons à Jerez de la Frontera, ville célèbre pour son vin, exporté principalement vers les pays anglo-saxons. La ville est riche de cette ressource. Armance dort, nous visitons la ville en voiture, nous enfilant dans de minuscules ruelles. Retour ensuite à Cadix nous nous marchons de nouveau dans la ville. Le musée est hélas fermé. Passage par le jardin d'enfants pour occuper un peu Armance. La ville est plus animée, c'est lundi. Les commerces sont ouverts. Le soir, nous dînons dans un petit restaurant toujours près de l'hôtel de ville. Un menu del diaz. Le serveur est très sympa avec Armance. Nous rentrons pour notre petit verre du soir, sur notre terrasse sur les toits. La nuit est agréable, la vie reprend à cette heure.

La route des villages blancs et l'arrivée à Séville

Mardi 15 juin 1999 : après le petit déjeuner, nous quittons Cadix pour Séville. Nous prenons la route des villages blancs. Paysages de plaines, puis de montagnes, sous une chaleur très forte. Heureusement que la voiture est climatisée. Visite de la ville de Arcos de la Frontera, petite ville blanche avec ses églises en pierre couleur de miel, qui se détachent sur les maisons blanches. La ville est construite comme beaucoup d'autres sur une colline et il y a plein de petites ruelles bien agréables pour déambuler. Nous achetons de quoi pique-niquer et reprenons la route. Celle-ci devient sinueuse est s'élève dans la montagne. Nous trouvons un bel endroit pour manger. En altitude, la température fraîchit un peu. Beaucoup d'arbres sont encore en fleur en ce mois de juin. La route continue de monter. C'est la Sierra Margarita. C'est un véritable col. Magnifique points de vue.

Puis nous redescendons vers le petit village, avec à son pied un lac bleu turquoise. La chaleur est implacable. La route ensuite pour Séville est assez morne et nous rentrons dans la capitale andalouse vers 17h00. Grande ville avec beaucoup de circulation, nous avons quelques difficultés à nous repérer. Je stationne la voiture et pars à la recherche d'un hôtel. Nous sommes dans le quartier de Santa Cruz, ancien quartier avec de vieilles et très belles maisons et de petites ruelles, en plein centre. Le choix est grand mais les prix sont élevés. J'en visite une demi-douzaine avant de choisir un hôtel assez bas de gamme mais dans nos prix. Un certain laissez aller y règne mais bon, on est pas là pour le luxe…

village blanc

Un des nombreux villages blancs

Nous nous installons et partons rapidement vers la cathédrale et l'Alcazar. Il est déjà tard et les bâtiments ferment. Nous visiterons dans le détail le lendemain. Nous visitons donc les quartiers aux alentours. Séville est une ville assez étouffante, avec beaucoup de touristes qui déambulent dans les petites rues. Les artères sont surchargées de véhicules. Ce n'est pas le coup de foudre. Dîner dans un petit restaurant recommandé par notre guide Lonely Planet. Armance n'a jamais mangé une salade de tomate aussi chèrement facturée... Bon, le gazpacho était excellent et la paella divine... Retour à l'hôtel en se baladant, Armance est fatiguée. Le bruit dans la rue commence à s'amplifier. La nuit promet d'être chaude...

Visite de Séville

mercredi 16 juin 1999 : La journée sera consacrée à la visite de Séville. La voiture est bien parquée dans un parking souterrain. La ville n'est pas sûre en ce domaine. Mais bonjour le prix du stationnement - Paris est bon marché ! Après un agréable petit déjeuner en terrasse, nous partons pour une visite de la cathédrale, plus en détail. Celle-ci est la plus grande du monde chrétien.

La cathédrale de Cadix

La cathédrale de Seville

Elle en impose donc mais elle est assez ramassée en hauteur ce qui ne lui donne pas la majesté des cathédrales françaises comme Notre Dame ou Amiens. Elle date du XV éme siècle et a remplacé une ancienne mosquée. Seule la Giralda, minaret de la mosquée, a été conservée. Après avoir assisté à une partie de la messe, Armance est assez fascinée par les offices religieux, nous partons pour l'Alcazar, tout proche. Foule monstrueuse de touristes en groupe. Cela gâche sérieusement la visite. Difficile de faire une photo sans un gusse en bob filmant au caméscope !

Le palais de l'Alcazar, bien que d'influence musulmane, est un monument essentiellement chrétien. Sa création remonte au IXème siècle mais il fut constamment remanié. C'est en fait une succession de salle, aux décorations toutes différentes, arabes, gothiques; classiques. Nous visitons également les jardins qui sont extrémenent agréables, très verts et frais, avec des fontaines. Mais il y a décidément trop de monde.

La visite terminée, nous prenons un taxi pour le musée des beaux arts, un peu éloigné. Je ne me vois pas porter Armance sur tout ce chemin... Le musée est un bâtiment agréable, avec des patios frais. Les peintures se révèlent cependant un peu décevantes. Des Murillo d'un grand classicisme, trop décoratifs et pompeux. De belles sculptures cependant. Je fais par l'art une petite éducation religieuse à Armance ! Le Christ enfant, le Christ avec sa mère, le Christ sur la croix, le jugement dernier ... Il y a matière dans ce musée. La faim nous tenaille à la sortie du musée. Heureusement, un petit restaurant populaire, recommandé par notre guide, se trouve juste à côté. Nous y mangeons un honorable menu del diaz. Nous retournons à pied vers la cathédrale en traversant tout le centre moderne et animé de Séville. La chaleur commence à être forte. Heureusement, de grands stores sont tendus en travers des rues, d'un immeuble à l'autre. Cela procure une ombre bienfaitrice. Armance a bien tenu le coup, elle est fatiguée. Nous retournons à l'hôtel pour lui faire faire une petite sieste. En fin d'après-midi, nous repartons vers la plaza Espana, grande demi-lune avec un très grand bâtiment administratif baroque mais assez laid. Sur le parcours, des jeux d'enfants et des parcs, ce qui permet à Armance de jouer un peu. Nous rejoignons la rive du Guadalquivir, le fleuve qui traverse Séville, et nous le longeons jusqu'au niveau de la cathédrale. Le soir approche, nous dînons tout simplement en face de notre hôtel, dans le petit restaurant à terrasse où nous avions déjeuné le matin. C'est simple, sans prétention, mais finalement, c'est bien ce qu'on aime. Dodo pour Armance, nous sirotons notre alcool anisé du soir à notre fenêtre.

Italica et voyage jusqu'à Antequara

jeudi 17  juin 1999 : déjeuner en terrasse et départ de Séville. Je récupère la voiture et nous partons vers l'ouest pour Italica. Ceci nous oblige à traverser en voiture le centre. C'est sportif ! Nous longeons de nouveau le Guadalquivir et apercevons sur l'autre rive les restes de l'exposition universelle de 1992. Cela a un côté fort triste. Toutes ces constructions à l'architecture futuriste font un peu carton pâte et je ne suis pas sûr que cela résiste très longtemps aux outrages du temps. Nous quittons enfin la ville et trouvons assez rapidement Italica, ancienne ville romaine, connue pour être le lieu de naissance des empereurs Trajan et Adrien. La visite est agréable, au matin, sans le poids de la chaleur, mais il ne reste pas grand chose. Quelques mosaïques; nous avons vu beaucoup mieux, et un bel amphithéâtre, où Armance s'amuse a déambuler dans les souterrains. Nous contournons Séville pour Carmona, à quarante kilomètres. Le parcours de la journée sera ponctué de différentes petites villes, dispersées dans une grande plaine agricole.

Carmona a beaucoup de charmes : une grande porte muraille, de nombreuses églises, souvent fermées comme partout dans la région, et de jolies ruelles avec des maisons blanches aux balcons fleuris. Nous déjeunons sur la place centrale, ombragée. La ville dispose également d'une nécropole romaine mais la chaleur et la pauvreté des restes ne nous encouragent pas à la visiter. Nous continuons notre périple par Marchena. Armance dormant sur la banquette, nous nous contentons d'un petit tour de ville en voiture. Moins de charme qu'à Carmona. La ville est écrasée par le soleil et c'est visiblement l'heure de la sieste.

La porte de Séville à Carmona

La porte de Séville à Carmona

Étape suivante à Osuna, où nous décidons de nous arrêter. Une petite placette ombragée pour boire un verre et nous visitons le centre avec, comme toujours, ses maisons blanches et ses nombreuses églises aux pierres couleur de miel. Sur la colline qui domine la ville, se dressent une ancienne université et une collégiale, vastes bâtiments qui reflètent la richesse de la région il y a de cela quelques siècles. nous nous baladons, moi, avec Armance sur les épaules, par 35° C à l'ombre... Nous terminerons notre parcours de la journée par Antequara, qui nous rapproche de la mer et de la fin de notre voyage. Antequara est une ville (blanche !) assez importante, avec une forteresse qui la domine. Elle a beaucoup de charme et assez coquette. Nous trouvons un hôtel sur la place centrale. Grande chambre, très propre et moderne. Les sacs déposés, nous partons vers la forteresse. La montée est un peu difficile mais la vue vaut le coup. La ville est belle et les montagnes arides dominent majestueusement le paysage. La forteresse est aménagée avec de beaux jardins de cyprès et autres arbustes. Nous redescendons par les petites rues, souhaitant visiter quelques églises, malheureusement toujours fermées, sauf l'église principale du centre. Dîner dans le restaurant tout proche de l'hôtel, sans plaisir particulier. Armance couchée, nous profitons des sofas du hall d'entrée pour siroter notre anis, bouquiner et discuter.

El Torca et retour à Malaga

vendredi 18  juin 1999 : déjeuner à la terrasse de l'hôtel. Nous partons ensuite pour visiter des dolmens, installés à la périphérie de la ville. Constructions de pierres aux tailles impressionnantes, les plus grands d'Europe semble-t-il. Peu de détails sur leur origine. Nous prenons ensuite la route de El Torcal, dans la montagne. Il s'agit d'un paysage assez particulier de pierres très érodées, en altitude.

El Torcal

Le site de El Torcal

La température est très agréable et le paysage chouette. Nous nous tâtons pour une promenade sur un sentier balisé, pour une heure environ. S'il faut porter Armance.... Nous décidons d'y aller et en fait cela lui plaît beaucoup. Elle gambade au devant de nous. La nature est très belle. Nous nous trompons sans doute de chemin et revenons par un sentier détourné sur nos pas. Pas grave, la ballade fut sympa. Nous reprenons la route pour Malaga, but ultime de notre périple. Je souhaite ne pas prendre l'autoroute ce qui fait que nous nous retrouvons sur des toutes petites routes de montagne qui n'en finissent pas. C'est sympa mais on se demande vraiment où on est !

Enfin, au loin, la ville et ses faubourgs apparaissent. L'entrée dans Malaga est vraiment très laborieuse. La circulation y est très intense, avec des motos et des scooters qui déboulent de partout. Beaucoup de difficultés à se repérer . Trouver une place de stationnement s'avère une galère. Je trouve quand même rapidement une chambre d'hôtel, assez vétuste mais relativement propre. Nous déjeunons au bar du rez de chaussée, un peu stressé par cette entrée tourmentée dans Malaga. L'après midi sera consacrée à la plage. En voiture, nous longeons la côte nord afin de trouver un endroit sympa. Il ne faut pas rêver, tout est urbanisé. Nous nous arrêtons finalement le long d'une vaste plage, au beau sable. Il y a bien sûr du monde et un rideau de maisons et d'immeubles mais la grève est suffisamment large. Armance prend son premier vrai bain de mer dans mes bras et elle aime ça. Retour tumultueux dans la circulation de Malaga. Nous montons alors à la forteresse qui domine la ville. Elle est bien aménagée et la vue est très belle sur toute la ville, le port et les côtes environnantes. Retour à l'hôtel; je dépose la voiture dans un parking souterrain après une longue recherche infructueuse d'une place de stationnement. Le quartier semble, il faut le dire, un peu louche. Pour le dîner, nous partons vers la cathédrale, massive et peu décorée. La population semble prête à débuter une longue soirée agrémentée de tapas. C'est samedi soir en plus. Nous trouvons un très agréable restaurant, plus chic que notre niveau habituel, recommandé par notre guide, juste derrière la cathédrale, sur les jardins. A la terrasse, nous y mangeons très bien et savourons cette dernière soirée andalouse, très agréable. Une bouteille de vin espagnol agrémente le repas et augmente la plénitude ! Armance se paye une énorme glace. Malaga n'est pas ne ville d'un grand intérêt mais une soirée comme celle-ci laisse un bon souvenir de la ville. Les souvenirs de voyages se construisent avec peu de choses ! La nuit, par contre, sera assez agitée et surtout bruyante.

samedi 19 juin 1999 : départ très matinal de l'hôtel, jamais très marrant. L'aéroport est proche par contre je me plante de sortie pour la voiture de location et je vais courir partout pour trouver l'endroit où la rendre. C'est la première fois qu'il m'arrive ce genre d'aventure. Événement incroyable également, nous embarquons dans le charter d'AOM au moins une demi-heure avant l'heure prévue et nous attendons dans nos sièges l'horaire du décollage. Peu courant pour un charter.... Vol sans histoire et retour triste d'Orly.

Une semaine qui a passé, bien sûr, très vite. Nous avons pris notre temps et gardé suffisamment de villes (Cordoue, Grenade) et de paysage en réserve, pour justifier un autre voyage en Andalousie ! L'année prochaine, en 2000, peut-être !

Retour accueil Andalousie 

Février 2001 : l'est de l'Andalousie

 

Fin de notre premier périple en Andalousie